Sitôt rentrées d'Ibiza, nous voilà parties à Barcelone. Il y a des très bons plans pour aller à Barcelone en partant de Séville. Il y a parfois des offres de billets d'avion à 2 euros le billet (true story). Nous on avait eu un tarif assez bas aussi, genre 40 euros aller retour, c'était nickel. Par contre vu que ce n'est pas cher, les vols sont à l'aurore le matin, genre à 7 ou 8h, donc faut être à l'aéroport à 6h, je vous laisse calculer à quelle heure on doit se réveiller, c'est assez hard. Oui parce qu'en Erasmus on perd très vite l'habitude de se lever tôt. Franchement l'année dernière mon cours le plus tôt était à 9h et c'était tellement dur de se lever à 7h30... 10h midi était plutôt l'heure normale de tous les jours. Oui, ce fût très dur en rentrant... Pour en revenir à Barcelone, on s'était trouvées un petit hostal dans le centre ville pour la 1ère nuit et puis après on avait été hébergées par un ami de mon école qui était parti en Erasmus à Barcelone. Pratique !
Pour aller de l'aéroport de Barcelone au centre ville vous pouvez prendre le train ou le bus. Le train est assez pratique.
15 juin 2009
25 mai 2009
4 jours à... Ibiza !!!
Ibiza c'était LE voyage de l'année. Le voyage que tout le monde attendait, espérait, depuis Septembre. Tout le monde nous en parlait et avait hâte d'y aller, et surtout les membres de l'ofina erasmus, de l'organisation Erasmus avec laquelle je faisais tous les voyages, les soirées et qui sont devenus des amis. Eux ils y vont tous les ans et ils ne s'en lassent pas. Tu m'étonnes, les coquins.... Ibiza cette année c'était du 13 au 17 mai. Je ne sais plus combien on avait payé, quelque comme 275 euros, si je ne me trompe pas. Mais sincèrement, bloquez cet argent en avance, ca vaut terriblement le coup !
En fait ce voyage à Ibiza n'est pas uniquement organisé par les Erasmus de Séville mais par TOUS les organisations Erasmus d'Espagne ! C'est à dire que dans chaque grande ville (il y avait Madrid, Barcelone, Valence, Murcia, Grenade...) les organisateurs prévoient le voyage la même semaine, se mettent d'accord entre eux et en gros on forme le plus gros rassemblement d'Erasmus de l'année ! Cette année on était 2500 je crois, on est même passés dans le journal. Vip yes ! Ou pas.
On part en car, de Séville et on va jusqu'à Valence ou pas loin, pour prendre le ferry. Alors déjà le trajet Séville - Valence en car, c'est la mission. On était partis vers 23h, on voyage donc de nuit et je vous laisse imaginer qu'on n'a pas trop envie de dormir. On boit, on chante, on danse (debouts dans le car, en Espagne le conducteur s'en moque ro-ya-le-ment)... Mais mon dieu qu'est ce que c'est long ! On arrive et on prend le ferry qui va nous amener à ... IBIZA !! Et bam, c'est parti pour 3h de ferry. Là j'ai vraiment cru que j'allais succomber et être malade ^^ Genre tu n'as pas dormi, tu as l'estomac un peu fragile et bam, le bateau. Donc là par contre on avait un peu dormi, ou plutôt comaté.
1er jour à Ibiza
On arrive à Ibiza... sous la pluie... yeahh. On prend le car et direction nos apparts. Alors là c'était génial. En fait on va parler de délégations pour évoquer les différentes villes hein. Donc nous, Séville (suivez làààà), on avait nos apparts dans un même immeuble et on avait tous les étages à nous. Et les autres délégations étaient pas bien loin, dans les rues voisines. Donc on s'était répartis par chambre avant le départ, chambres de 4, vue sur la mer et accès direct à la terrasse et à la playaaa !! Ca sent tout de suite les vacances là.
Bon quand on est arrivés on a eu la distribution du "kit de survie Ibiza". C'était : les 3 entrées pour les soirées, une boite de préservatifs (...), des tee-shirts Erasmus Ibiza 2009, un autocollant Universidad de Sevilla à coller sur le tee shirt pour la 1ère soirée, sachant que les autres délégations avait chacun le leur. Ensuite installations. La journée on avait glandé à la plage, il ne faisait pas très beau mais pas bien froid non plus. On a fait connaissance avec les autres délégations, dont certaines avaient mis des drapeaux à leur fenêtres, Madrid, Barcelone... Y'avait aussi des drapeaux nationaux, Brésil, Italie... Les Erasmus étaient bien là !!
La première soirée était une soirée school party. Les organisateurs nous avaient prévenus quelques jours avant de partir, il fallait qu'on amène un déguisement d'écolières et d'écoliers. Dress code respecté, on était tous en écoliers sages... Ou pas !! On arrive à la boite en question, énormément de monde déjà, ca avait bien commencé à picoler et ça avait déjà bien commencé à flirter... Bon, soyons honnêtes, c'était mm pas flirté, c'était chopé, mais genre bien quoi ! Lool. Alors ce soir là je ne sais pas ce qu'il s'est passé, on s'est tous fait virés de la boite. What the fuck vous auriez envie de me dire mais je pense que les autres années ils n'étaient pas allés dans celle-là. Du coup on a commencé à chanter dehors, en attendant de prendre une décision pour où aller (vu le monde, vous pensez bien qu'on a mis facile une heure à bouger ^^).
Les chants d'Ibiza c'était en fait assez "patriotique", dans le sens où chaque délégation chantait ses chants, pour montrer o combien elle était la meilleure et surtout là où on s'éclatait le plus. Nous c'était : Vamos mi Sevillaaaa, vamos campeoooon, lolololooooo lolololooooo vamos mi Sevillaaaa", c'est l'hymne d'un des deux clubs de foot de Séville, le Sevilla FC.
Par contre il y avait un chant universel à Ibiza, et je crois d'ailleurs que ce fut LE chant Erasmus de l'année c'est : "Alcohooool, alcohol, alcohol, alcohol, hemos venidoooo, a emborracharnooooos, y el resulatado nos da iguaaaaal" (pour ceux qui ne parlent pas Espagnol : mais que faites vous iciiiii, cela signifie : "Alcooooo, alcool, alcool, alcool, nous sommes venuuuus, pour nous bourrer la gueuleeee, etle résultat nous est égaaaaaal". Bon bah... tout est dit hein ^^
Donc finalement ce soir là on a bougé à une autre boite, et c'était très sympa.
2ème jour à Ibiza
Le 2ème jour au matin, une expédition (oui c'est le mot quand on parle de faire quelque chose le matin à Ibiza !) était organisée pour visiter la ville (je sais pas vous mais je ne savais même pas qu'il y avait une ville à Ibiza). On a décidé d'y aller, on s'est donc levée 4h après s'être couchées (la nuit d'avant pendant le voyage avait aussi été courte, rappelez-vous...) et on y a été. Il pleuvait. Ahah. Horrible. C'était un peu inutile, bon il y a la vieille ville d'Ibiza (ou encore Eivissa) qui est plutôt mignonne mais clairement avec le temps et nos états fiou... un calvaire. Sympa la visite !
La journée je ne sais plus trop ce qu'on a fait, surement la sieste, et puis surement mangé vers 17h, puis botellon à 18h... ca passe vite le temps quand on est Erasmus ! Pas besoin de le préciser d'ailleurs, qu'à Ibiza vu le prix des consos en boite (on a vu du 15 euros au Pacha...) on boit avant ! On avait quelques consos comprises dans les entrées mais quand mm. Donc on se fait un pti botellon dans les chambres avant, bien convivial ;)
Le soir c'était la soirée del agua. De l'eau ouaiiis. En fait c'est dans la boite Es Paradis, une boite connue pour ses fiestas del agua. Le principe, vous allez là bas, tout se passe normalement, sauf qu'à 4h du mat, il pleut dans la boite. Oui oui véridique, de l'eau coule du plafond, par endroits plus ou moins fortement et la boite se remplit par endroits. Y'a donc des piscines, des endroits secs (pas beaucoup hein...) et c'est énorme. Tout le monde était déjà en maillot de bain plus ou moins et là on retire les dernières fringues (pas tout hein !) et tout le monde est en maillot à danser dans la boite, trempés. Au milieu y'a une sorte de cuve, les gens dansent comme des dingues et les filles montent sur les épaules des mecs, j'ai cru mourir de peur tellement je flippais que mon pote qui me portait, complètement ivre mort, ne me fasse tomber, parce que là tu te fais clairement piétinée lool. J'ai perdu une tong dans la bataille d'ailleurs.
Cette soirée fût énorme, inoubliable. Du jamais vu. A 7h du mat, tout est fini, tout le monde sort, les cheveux trempés, normal, j'ai attrapé le torticolis de ma vie, j'étais pa-ra-lysée. On rentre en car, on se couche. Mais pas longtemps hahahaha (rire démoniaque).
3ème jour à Ibiza
Car en effet, le réveil sonne tôt (le réveil ce sont les potes organisateurs qui se défoulent sur ta porte, ou même qui s'écroulent de fatigue sur ta porte) vu qu'on doit aller à la plage, et prendre le bateau pour aller à Formentera, l'ile paradisiaque en face d'Ibiza. Et ces potes organisateurs nous ont juste amenés au bateau et sont repartis se coucher, vraiment des petits joueurs. Bon sur le bateau grosse ambiance, la traversée en plus n'est que d'une demi heure je crois. On arrive et c'est vraiment splendide. Et là pareil que pour la Feria, filez voir les photos !! Ca vaut le coup, l'ile était déserte et l'eau turquoise... Ah oui parce que j'avais oublié de vous dire, à cette époque de l'année, mi mai, la saison n'était pas encore vraiment ouverte et donc l'ile d'Ibiza était un peu déserte, les touristes pas encore là et donc on était entre Erasmus dans les boites le soir etc, mais bon 2500 Erasmus franchement elles n'étaient pas vides olala). Il faisait tellement beau ce jour là, nos peaux cramées s'en rappellent encore. Après une marche interminable le long de la côté, on s'est tous posés sur la plage (notre délégation je parle, bien sur !) et on s'est endormis comme des épaves; j'ai une photo géniale où on nous voit tous alignés, mort, comme des baleines échouées (belle image !). Et là... on a cramé sec. Horrible. On est rentrés écarlates. Mais c'était cool :)
Le soir on avait plein de choses à faire. Déjà on s'est dépêchés après le retour en bateau de l'île, on a pris un taxi et on a filé de l'autre côté de l'ile d'Ibiza (elle n'est pas très grande) pour aller au Cafe del Mar, le fameux, pour voir le coucher du soleil. On est arrivés pile poil et c'était grandiose. Trop trop beau. Y'aun bar sur la plage, de la musique, une ambiance un peu bohème et le soleil qui se couche sur la mer... Photos !!!
Puis on est rentrés se préparer pour la soirée, prévue au Pacha, pour les incultes, la boite de notre David Guetta national ! Soirée très sympa, la boite ne m'a pas parue si grande que ça mais je pense qu'ils n'avaient pas ouvert toutes les salles. La conso est hors de prix mais c'est classe ;)
4ème jour à Ibiza
Ce jour là (et c'était le dernier puisqu'on partait le lendemain) on est partis faire la fiesta en air libre. En fait plusieurs délégations se sont retrouvées vers 13h dans un espèce d'endroit où ca ressemblait à une colo. Je trouve pas mieux pour vous décrire, mais c'était une sorte d'endroit, dans la verdure, où y'avait des piscines, un coin barbec, un coin je sais pas quoi, des estrades avec de la musique, c'était relativement grand. C'était très sympa. Ca faisait très jet set pour ne rien vous cacher héhé. Et c'est là qu'on a fait la fiesta de la espuma (mousse). Il faisait encore jour et on a fait un pti moment mousse, histoire de bien glisser après, de bien être crade. Lol. Le soir c'était soirée en air libre, musique et tout et on dansait dans le site. Nice.
Et voilà comment s'est achevé ce périple à Ibiza, c'était monumental, le lendemain en prenant le bateau on était tous stones à l'idée de retrouver la "vie normale"... Alors bien sur à Ibiza a a flirté pas mal, on se comprend mais... ce qui se passe à Ibiza reste à Ibiza, c'est la formule... Héhéhé.
Le voyage du retour fut interminable. On est arrivé au petit matin à Séville après près de 15h de trajet bateau+bus... Et j'avais partiel d'anglais l'après midi... fraiche !!!
C'est CA Erasmus !!! Et c'est que du bonheur !!
En fait ce voyage à Ibiza n'est pas uniquement organisé par les Erasmus de Séville mais par TOUS les organisations Erasmus d'Espagne ! C'est à dire que dans chaque grande ville (il y avait Madrid, Barcelone, Valence, Murcia, Grenade...) les organisateurs prévoient le voyage la même semaine, se mettent d'accord entre eux et en gros on forme le plus gros rassemblement d'Erasmus de l'année ! Cette année on était 2500 je crois, on est même passés dans le journal. Vip yes ! Ou pas.
On part en car, de Séville et on va jusqu'à Valence ou pas loin, pour prendre le ferry. Alors déjà le trajet Séville - Valence en car, c'est la mission. On était partis vers 23h, on voyage donc de nuit et je vous laisse imaginer qu'on n'a pas trop envie de dormir. On boit, on chante, on danse (debouts dans le car, en Espagne le conducteur s'en moque ro-ya-le-ment)... Mais mon dieu qu'est ce que c'est long ! On arrive et on prend le ferry qui va nous amener à ... IBIZA !! Et bam, c'est parti pour 3h de ferry. Là j'ai vraiment cru que j'allais succomber et être malade ^^ Genre tu n'as pas dormi, tu as l'estomac un peu fragile et bam, le bateau. Donc là par contre on avait un peu dormi, ou plutôt comaté.
1er jour à Ibiza
On arrive à Ibiza... sous la pluie... yeahh. On prend le car et direction nos apparts. Alors là c'était génial. En fait on va parler de délégations pour évoquer les différentes villes hein. Donc nous, Séville (suivez làààà), on avait nos apparts dans un même immeuble et on avait tous les étages à nous. Et les autres délégations étaient pas bien loin, dans les rues voisines. Donc on s'était répartis par chambre avant le départ, chambres de 4, vue sur la mer et accès direct à la terrasse et à la playaaa !! Ca sent tout de suite les vacances là.
Bon quand on est arrivés on a eu la distribution du "kit de survie Ibiza". C'était : les 3 entrées pour les soirées, une boite de préservatifs (...), des tee-shirts Erasmus Ibiza 2009, un autocollant Universidad de Sevilla à coller sur le tee shirt pour la 1ère soirée, sachant que les autres délégations avait chacun le leur. Ensuite installations. La journée on avait glandé à la plage, il ne faisait pas très beau mais pas bien froid non plus. On a fait connaissance avec les autres délégations, dont certaines avaient mis des drapeaux à leur fenêtres, Madrid, Barcelone... Y'avait aussi des drapeaux nationaux, Brésil, Italie... Les Erasmus étaient bien là !!
La première soirée était une soirée school party. Les organisateurs nous avaient prévenus quelques jours avant de partir, il fallait qu'on amène un déguisement d'écolières et d'écoliers. Dress code respecté, on était tous en écoliers sages... Ou pas !! On arrive à la boite en question, énormément de monde déjà, ca avait bien commencé à picoler et ça avait déjà bien commencé à flirter... Bon, soyons honnêtes, c'était mm pas flirté, c'était chopé, mais genre bien quoi ! Lool. Alors ce soir là je ne sais pas ce qu'il s'est passé, on s'est tous fait virés de la boite. What the fuck vous auriez envie de me dire mais je pense que les autres années ils n'étaient pas allés dans celle-là. Du coup on a commencé à chanter dehors, en attendant de prendre une décision pour où aller (vu le monde, vous pensez bien qu'on a mis facile une heure à bouger ^^).
Les chants d'Ibiza c'était en fait assez "patriotique", dans le sens où chaque délégation chantait ses chants, pour montrer o combien elle était la meilleure et surtout là où on s'éclatait le plus. Nous c'était : Vamos mi Sevillaaaa, vamos campeoooon, lolololooooo lolololooooo vamos mi Sevillaaaa", c'est l'hymne d'un des deux clubs de foot de Séville, le Sevilla FC.
Par contre il y avait un chant universel à Ibiza, et je crois d'ailleurs que ce fut LE chant Erasmus de l'année c'est : "Alcohooool, alcohol, alcohol, alcohol, hemos venidoooo, a emborracharnooooos, y el resulatado nos da iguaaaaal" (pour ceux qui ne parlent pas Espagnol : mais que faites vous iciiiii, cela signifie : "Alcooooo, alcool, alcool, alcool, nous sommes venuuuus, pour nous bourrer la gueuleeee, etle résultat nous est égaaaaaal". Bon bah... tout est dit hein ^^
Donc finalement ce soir là on a bougé à une autre boite, et c'était très sympa.
2ème jour à Ibiza
Le 2ème jour au matin, une expédition (oui c'est le mot quand on parle de faire quelque chose le matin à Ibiza !) était organisée pour visiter la ville (je sais pas vous mais je ne savais même pas qu'il y avait une ville à Ibiza). On a décidé d'y aller, on s'est donc levée 4h après s'être couchées (la nuit d'avant pendant le voyage avait aussi été courte, rappelez-vous...) et on y a été. Il pleuvait. Ahah. Horrible. C'était un peu inutile, bon il y a la vieille ville d'Ibiza (ou encore Eivissa) qui est plutôt mignonne mais clairement avec le temps et nos états fiou... un calvaire. Sympa la visite !
La journée je ne sais plus trop ce qu'on a fait, surement la sieste, et puis surement mangé vers 17h, puis botellon à 18h... ca passe vite le temps quand on est Erasmus ! Pas besoin de le préciser d'ailleurs, qu'à Ibiza vu le prix des consos en boite (on a vu du 15 euros au Pacha...) on boit avant ! On avait quelques consos comprises dans les entrées mais quand mm. Donc on se fait un pti botellon dans les chambres avant, bien convivial ;)
Le soir c'était la soirée del agua. De l'eau ouaiiis. En fait c'est dans la boite Es Paradis, une boite connue pour ses fiestas del agua. Le principe, vous allez là bas, tout se passe normalement, sauf qu'à 4h du mat, il pleut dans la boite. Oui oui véridique, de l'eau coule du plafond, par endroits plus ou moins fortement et la boite se remplit par endroits. Y'a donc des piscines, des endroits secs (pas beaucoup hein...) et c'est énorme. Tout le monde était déjà en maillot de bain plus ou moins et là on retire les dernières fringues (pas tout hein !) et tout le monde est en maillot à danser dans la boite, trempés. Au milieu y'a une sorte de cuve, les gens dansent comme des dingues et les filles montent sur les épaules des mecs, j'ai cru mourir de peur tellement je flippais que mon pote qui me portait, complètement ivre mort, ne me fasse tomber, parce que là tu te fais clairement piétinée lool. J'ai perdu une tong dans la bataille d'ailleurs.
Cette soirée fût énorme, inoubliable. Du jamais vu. A 7h du mat, tout est fini, tout le monde sort, les cheveux trempés, normal, j'ai attrapé le torticolis de ma vie, j'étais pa-ra-lysée. On rentre en car, on se couche. Mais pas longtemps hahahaha (rire démoniaque).
3ème jour à Ibiza
Car en effet, le réveil sonne tôt (le réveil ce sont les potes organisateurs qui se défoulent sur ta porte, ou même qui s'écroulent de fatigue sur ta porte) vu qu'on doit aller à la plage, et prendre le bateau pour aller à Formentera, l'ile paradisiaque en face d'Ibiza. Et ces potes organisateurs nous ont juste amenés au bateau et sont repartis se coucher, vraiment des petits joueurs. Bon sur le bateau grosse ambiance, la traversée en plus n'est que d'une demi heure je crois. On arrive et c'est vraiment splendide. Et là pareil que pour la Feria, filez voir les photos !! Ca vaut le coup, l'ile était déserte et l'eau turquoise... Ah oui parce que j'avais oublié de vous dire, à cette époque de l'année, mi mai, la saison n'était pas encore vraiment ouverte et donc l'ile d'Ibiza était un peu déserte, les touristes pas encore là et donc on était entre Erasmus dans les boites le soir etc, mais bon 2500 Erasmus franchement elles n'étaient pas vides olala). Il faisait tellement beau ce jour là, nos peaux cramées s'en rappellent encore. Après une marche interminable le long de la côté, on s'est tous posés sur la plage (notre délégation je parle, bien sur !) et on s'est endormis comme des épaves; j'ai une photo géniale où on nous voit tous alignés, mort, comme des baleines échouées (belle image !). Et là... on a cramé sec. Horrible. On est rentrés écarlates. Mais c'était cool :)
Le soir on avait plein de choses à faire. Déjà on s'est dépêchés après le retour en bateau de l'île, on a pris un taxi et on a filé de l'autre côté de l'ile d'Ibiza (elle n'est pas très grande) pour aller au Cafe del Mar, le fameux, pour voir le coucher du soleil. On est arrivés pile poil et c'était grandiose. Trop trop beau. Y'aun bar sur la plage, de la musique, une ambiance un peu bohème et le soleil qui se couche sur la mer... Photos !!!
Puis on est rentrés se préparer pour la soirée, prévue au Pacha, pour les incultes, la boite de notre David Guetta national ! Soirée très sympa, la boite ne m'a pas parue si grande que ça mais je pense qu'ils n'avaient pas ouvert toutes les salles. La conso est hors de prix mais c'est classe ;)
4ème jour à Ibiza
Ce jour là (et c'était le dernier puisqu'on partait le lendemain) on est partis faire la fiesta en air libre. En fait plusieurs délégations se sont retrouvées vers 13h dans un espèce d'endroit où ca ressemblait à une colo. Je trouve pas mieux pour vous décrire, mais c'était une sorte d'endroit, dans la verdure, où y'avait des piscines, un coin barbec, un coin je sais pas quoi, des estrades avec de la musique, c'était relativement grand. C'était très sympa. Ca faisait très jet set pour ne rien vous cacher héhé. Et c'est là qu'on a fait la fiesta de la espuma (mousse). Il faisait encore jour et on a fait un pti moment mousse, histoire de bien glisser après, de bien être crade. Lol. Le soir c'était soirée en air libre, musique et tout et on dansait dans le site. Nice.
Et voilà comment s'est achevé ce périple à Ibiza, c'était monumental, le lendemain en prenant le bateau on était tous stones à l'idée de retrouver la "vie normale"... Alors bien sur à Ibiza a a flirté pas mal, on se comprend mais... ce qui se passe à Ibiza reste à Ibiza, c'est la formule... Héhéhé.
Le voyage du retour fut interminable. On est arrivé au petit matin à Séville après près de 15h de trajet bateau+bus... Et j'avais partiel d'anglais l'après midi... fraiche !!!
C'est CA Erasmus !!! Et c'est que du bonheur !!
5 mai 2009
La Feria de Seville
La Feria c'est la plus belle semaine de l'année à Séville. La ville - qui est déjà paradisiaque - se transforme en un monde complètement irréel. Et non je n'exagère pas, je suis Parisienne (wtf?). La Feria c'est 2 semaines après la Semaine Sainte, ça dure une semaine du dimanche soir au dimanche soir et tous les étudiants sont (encore !) en vacances. Autant vous dire qu'on travaille beaucoup en avril à Séville... lool.
La Feria est implantée dans le quartier des Remedios, de l'autre côté du fleuve par rapport à la cathédrale, un peu plus loin que Triana, en fait vers Reina Mercedes mais de l'autre côté du fleuve, sur un vaste terrain vide le reste de l'année. Pour y aller à pied il faut compter 30 min du centre. Mais l'année dernière il a fait tellement beau toute la semaine (contrairement à l'année d'avant il parait gnarkgnarkgnark) que se balader à pied est plutôt est bonheur. La Feria s'organise en deux parties. Il y a d'un côté une fête foraine, avec des attractions, des manèges à sensations et des stands de churros, de beignets etc, comme dans tout fête foraine. On appelle cette partie "calle del infierno", la "Rue de l'enfer". Mouais ^^. Et à côté il y a la "vraie" Feria, c'est à dire toutes les "casetas" = petites maisons, qui forment véritablement le site de la Feria. Les casetas sont organisées autour de petites rues qui ont des noms et elles sont numérotées, comme un quartier en fait. Chaque casetas est louée, à l'année si je ne me trompe pas, par des familles (pas les plus pauvres, généralement...) ou des associations. Et à chaque début d'années ils renouvellent leur bail pour la prochaine Feria. Et plus y'a de moyens finiancers, plus elle est grande. Il y a deux sortes de casetas : les casetas privées (les familles), où il faut connaitre du monde dedans pour pouvoir y entrer et participer à la fête et les casetas publiques, telles que celles des partis politiques : PSOE, Partido Comunista... ou encore celles de l'ayuntamiento/mairie etc. Bon forcément, les casetas publiques sont assez bondées, vu que tous ceux qui ne connaissent pas grand monde y vont, donc beaucoup... d'Erasmus lol. Dans chaque caseta il y a un bar, qui sert à boire et à manger, et elles sont souvent très joliment décorées, des lampions, des tableaux, du beau mobilier... On se croirait un peu dans un monde en miniature, avec plein de petites maisons.
La Feria c'est deux ambiances, deux atmosphères différentes : il y a la Feria de jour et celle de nuit. Et ca n'a rien à voir. Le soir d'abord (oui parce que bon, on vit un peu la nuit quand mm quand on est Erasmus en Espagne), le site est illuminé par des lampions dans les petites rues en terres entre les casetas, de couleurs jaunes, rouges, oranges... les casetas aussi sont décorées, illuminées et tout le monde danse, à l'intérieur (elles ont toujours cependant un côté ouvert sur la rue) ou dans la rue. Ce qui se danse ? Le flamenco, por supuesto ! En fait ce sont les danses appelées les Sevillanes, le flamenco typique de Séville. Il y en a 4, de la plus facile à la plus dure (1 à 4), il y a pas mal d'étudiants Erasmus qui tout le long de l'année prennent des cours de Sevillanes pour pouvoir danser pendant la feria. Car ce n'est pas si facile que ça ! Personnellement je ne l'avais pas fait. Mais c'est vrai que j'aurais peut être du, ca aurait été sympa: A la feria la boisson favorite est, outre les traditionnels bière et tinto de verano : el rebujito, très bon, à essayer. Et ce qu'on mange ? Du pescaito frito (poisson frit), des tapas... Et la soirée se continue jusqu'à tard dans la nuit.
Oh une anecdote ?! L'année dernière il y a eu un meurtre à la Feria. Et ouais, il s'en passe des choses en un an à Séville. En fait pendant la nuit il y a eu une baston entre deux bandes, pour une histoire de blouson volé, ça a dégénéré et fini en bagarre générale. Sauf que dans le groupe quelqu'un a sorti un couteau, a poignardé un des bataillant, qui est décédé. Et donc il y a eu toute une enquête, qui à l'heure où je vous parle est loin d'être finie car on ne sait pas qui, dans la mêlée, a porté le coup mortel. J'ai fait un stage chez une amie avocate à Séville (une femme qui était dans mon cours de portugais, utile le portugais !) et justement elle défendait un des mecs suspectés, du coup j'ai pu consulter tout le dossier d'instruction, voir les photos de la scène du crime, du cadavre, les témoignages... Passionant ! (Enfin moi ça me passionne).
Bon je ne vous dis pas ça pour vous faire flipper sur la Feria, ça ne craint pas du tout hein... Mais c'est juste qu'à la fin de la nuit, tout le monde est bien éméché et forcément ca peut dégénérer, mais comme à la sortie de n'importe quelle soirée ou boîte.
Tiens en passant, je vous raconte, on avait eu aussi une autre affaire criminelle (c'est ma spécialité lol) durant l'année, l'enlèvement et le meurtre supposé de Marta Del Castillo, une jeune fille de 17 ans qui avait disparu, le petit ami a reconnu l'avoir tuée mais il n'a jamais vraiment indiqué le lieu où il avait mis le corps, du coup on ne l'a jamais retrouvée... mais on en a parlé toute l'année à Séville, il y avait des affiches partout, les médias en parlait tous les jours, il y a eu des revirements de témoignages... Une grosse histoire, le petit ami avait d'abord avoué qu'il avait jeté le cadavre dans le fleuve, le Guadalquivir qui traverse Séville puis il s'est rétracté et a parlé d'une décharge publique, mais sincèrement, je ne regarde plus jamais un fleuve pareil maintenant, et durant toute l'année, à chaque fois que je regardais le Guada je me demandais si elle était dedans.... Bref, glauque lol.
Revenons à la Feria. Le jour la Feria c'est complètement autre chose, une autre ambiance. Ça continue à danser, à chanter mais les rues sont remplies de cavaliers et de carrioles. Mais il y en a tellement, c'est assez dingue, et là je vous invite à aller voir mes photos sur facebook, j'avais mitraillé tellement j'étais émerveillée. En fait la Feria c'est un peu le moment pour les nobles espagnols de sortir leurs beaux costumes de cavaliers andalous, leurs beaux chevaux et de défiler dans les rues. Donc on a les cavaliers sur leur cheval, avec souvent une femme assise en amazone derrière et puis on a les carrioles, avec les enfants, les familles, tirées par des chevaux ou mêmes parfois par des ânes, affublés de clochettes, de décorations. Quand vous voyez ce spectacle c'est magique (bon surtout quand on aime les chevaux, je l'admets...), vous voyez des dizaines de cavaliers qui tournent dans les rues de la Feria, en fait ils font le tour, se baladent, boire un verre en laissant leur cheval attaché devant les casetas. Et comme toutes les calèches ont des chevaux et des décorations différentes, si vous ajoutez à ca les couleurs des casetas, ca vous fait une explosion de couleurs, c'est splendide, j'ai adoré.
Et puis il y a les costumes, les robes de flamenco des femmes andalouses... elles sont vraiment très belles, de toutes les couleurs, à poix, unies, avec les boucles d'oreilles qui vont avec, les éventails... Un détail : elles coûtent une fortune, autour de 400 euros. La grande majorité des femmes en ont une, et je vous avoue volontiers que si l'on se pointe à la feria sans robe ça fait... touriste. Et c'est un peu l'erreur que j'ai faite, avec une amie, je n'ai pas jugé utile d'acheter (ou de louer) une robe, je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs, on aurait du demander à des camarades de classe espagnoles de nous prêter une robe à elles, je suis sure qu'elles auraient dit oui. Mais on ne l'a pas fait, surement parce qu'on imaginait pas trop l'ampleur et l'importance du costume. Donc si j'avais un conseil à vous donner, c'est de jouer le jeu, procurez vous une robe (ne l'achetez pas quand mm hein...), je suis certaine que des amies espagnoles vous en prêteront.
La semaine de la feria se termine par un feu d'artifice, que l'on peut voir près du fleuve, idéalement (et là c'est le moment Bons Plans héhéhé) de la Torre del Oro, on voyait vraiment très bien. La fameuse porte de la Feria (une immense porte qui donne accès au site de la Feria, devant les casetas, et qui s'illumine le 1er soir de la Feria, symbolisant le début de la semaine) s'éteint et voilà, c'est fini.
Magique, tout simplement.
La Feria est implantée dans le quartier des Remedios, de l'autre côté du fleuve par rapport à la cathédrale, un peu plus loin que Triana, en fait vers Reina Mercedes mais de l'autre côté du fleuve, sur un vaste terrain vide le reste de l'année. Pour y aller à pied il faut compter 30 min du centre. Mais l'année dernière il a fait tellement beau toute la semaine (contrairement à l'année d'avant il parait gnarkgnarkgnark) que se balader à pied est plutôt est bonheur. La Feria s'organise en deux parties. Il y a d'un côté une fête foraine, avec des attractions, des manèges à sensations et des stands de churros, de beignets etc, comme dans tout fête foraine. On appelle cette partie "calle del infierno", la "Rue de l'enfer". Mouais ^^. Et à côté il y a la "vraie" Feria, c'est à dire toutes les "casetas" = petites maisons, qui forment véritablement le site de la Feria. Les casetas sont organisées autour de petites rues qui ont des noms et elles sont numérotées, comme un quartier en fait. Chaque casetas est louée, à l'année si je ne me trompe pas, par des familles (pas les plus pauvres, généralement...) ou des associations. Et à chaque début d'années ils renouvellent leur bail pour la prochaine Feria. Et plus y'a de moyens finiancers, plus elle est grande. Il y a deux sortes de casetas : les casetas privées (les familles), où il faut connaitre du monde dedans pour pouvoir y entrer et participer à la fête et les casetas publiques, telles que celles des partis politiques : PSOE, Partido Comunista... ou encore celles de l'ayuntamiento/mairie etc. Bon forcément, les casetas publiques sont assez bondées, vu que tous ceux qui ne connaissent pas grand monde y vont, donc beaucoup... d'Erasmus lol. Dans chaque caseta il y a un bar, qui sert à boire et à manger, et elles sont souvent très joliment décorées, des lampions, des tableaux, du beau mobilier... On se croirait un peu dans un monde en miniature, avec plein de petites maisons.
La Feria c'est deux ambiances, deux atmosphères différentes : il y a la Feria de jour et celle de nuit. Et ca n'a rien à voir. Le soir d'abord (oui parce que bon, on vit un peu la nuit quand mm quand on est Erasmus en Espagne), le site est illuminé par des lampions dans les petites rues en terres entre les casetas, de couleurs jaunes, rouges, oranges... les casetas aussi sont décorées, illuminées et tout le monde danse, à l'intérieur (elles ont toujours cependant un côté ouvert sur la rue) ou dans la rue. Ce qui se danse ? Le flamenco, por supuesto ! En fait ce sont les danses appelées les Sevillanes, le flamenco typique de Séville. Il y en a 4, de la plus facile à la plus dure (1 à 4), il y a pas mal d'étudiants Erasmus qui tout le long de l'année prennent des cours de Sevillanes pour pouvoir danser pendant la feria. Car ce n'est pas si facile que ça ! Personnellement je ne l'avais pas fait. Mais c'est vrai que j'aurais peut être du, ca aurait été sympa: A la feria la boisson favorite est, outre les traditionnels bière et tinto de verano : el rebujito, très bon, à essayer. Et ce qu'on mange ? Du pescaito frito (poisson frit), des tapas... Et la soirée se continue jusqu'à tard dans la nuit.
Oh une anecdote ?! L'année dernière il y a eu un meurtre à la Feria. Et ouais, il s'en passe des choses en un an à Séville. En fait pendant la nuit il y a eu une baston entre deux bandes, pour une histoire de blouson volé, ça a dégénéré et fini en bagarre générale. Sauf que dans le groupe quelqu'un a sorti un couteau, a poignardé un des bataillant, qui est décédé. Et donc il y a eu toute une enquête, qui à l'heure où je vous parle est loin d'être finie car on ne sait pas qui, dans la mêlée, a porté le coup mortel. J'ai fait un stage chez une amie avocate à Séville (une femme qui était dans mon cours de portugais, utile le portugais !) et justement elle défendait un des mecs suspectés, du coup j'ai pu consulter tout le dossier d'instruction, voir les photos de la scène du crime, du cadavre, les témoignages... Passionant ! (Enfin moi ça me passionne).
Bon je ne vous dis pas ça pour vous faire flipper sur la Feria, ça ne craint pas du tout hein... Mais c'est juste qu'à la fin de la nuit, tout le monde est bien éméché et forcément ca peut dégénérer, mais comme à la sortie de n'importe quelle soirée ou boîte.
Tiens en passant, je vous raconte, on avait eu aussi une autre affaire criminelle (c'est ma spécialité lol) durant l'année, l'enlèvement et le meurtre supposé de Marta Del Castillo, une jeune fille de 17 ans qui avait disparu, le petit ami a reconnu l'avoir tuée mais il n'a jamais vraiment indiqué le lieu où il avait mis le corps, du coup on ne l'a jamais retrouvée... mais on en a parlé toute l'année à Séville, il y avait des affiches partout, les médias en parlait tous les jours, il y a eu des revirements de témoignages... Une grosse histoire, le petit ami avait d'abord avoué qu'il avait jeté le cadavre dans le fleuve, le Guadalquivir qui traverse Séville puis il s'est rétracté et a parlé d'une décharge publique, mais sincèrement, je ne regarde plus jamais un fleuve pareil maintenant, et durant toute l'année, à chaque fois que je regardais le Guada je me demandais si elle était dedans.... Bref, glauque lol.
Revenons à la Feria. Le jour la Feria c'est complètement autre chose, une autre ambiance. Ça continue à danser, à chanter mais les rues sont remplies de cavaliers et de carrioles. Mais il y en a tellement, c'est assez dingue, et là je vous invite à aller voir mes photos sur facebook, j'avais mitraillé tellement j'étais émerveillée. En fait la Feria c'est un peu le moment pour les nobles espagnols de sortir leurs beaux costumes de cavaliers andalous, leurs beaux chevaux et de défiler dans les rues. Donc on a les cavaliers sur leur cheval, avec souvent une femme assise en amazone derrière et puis on a les carrioles, avec les enfants, les familles, tirées par des chevaux ou mêmes parfois par des ânes, affublés de clochettes, de décorations. Quand vous voyez ce spectacle c'est magique (bon surtout quand on aime les chevaux, je l'admets...), vous voyez des dizaines de cavaliers qui tournent dans les rues de la Feria, en fait ils font le tour, se baladent, boire un verre en laissant leur cheval attaché devant les casetas. Et comme toutes les calèches ont des chevaux et des décorations différentes, si vous ajoutez à ca les couleurs des casetas, ca vous fait une explosion de couleurs, c'est splendide, j'ai adoré.
Et puis il y a les costumes, les robes de flamenco des femmes andalouses... elles sont vraiment très belles, de toutes les couleurs, à poix, unies, avec les boucles d'oreilles qui vont avec, les éventails... Un détail : elles coûtent une fortune, autour de 400 euros. La grande majorité des femmes en ont une, et je vous avoue volontiers que si l'on se pointe à la feria sans robe ça fait... touriste. Et c'est un peu l'erreur que j'ai faite, avec une amie, je n'ai pas jugé utile d'acheter (ou de louer) une robe, je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs, on aurait du demander à des camarades de classe espagnoles de nous prêter une robe à elles, je suis sure qu'elles auraient dit oui. Mais on ne l'a pas fait, surement parce qu'on imaginait pas trop l'ampleur et l'importance du costume. Donc si j'avais un conseil à vous donner, c'est de jouer le jeu, procurez vous une robe (ne l'achetez pas quand mm hein...), je suis certaine que des amies espagnoles vous en prêteront.
La semaine de la feria se termine par un feu d'artifice, que l'on peut voir près du fleuve, idéalement (et là c'est le moment Bons Plans héhéhé) de la Torre del Oro, on voyait vraiment très bien. La fameuse porte de la Feria (une immense porte qui donne accès au site de la Feria, devant les casetas, et qui s'illumine le 1er soir de la Feria, symbolisant le début de la semaine) s'éteint et voilà, c'est fini.
Magique, tout simplement.
15 avr. 2009
Semaine Sainte
La fameuse Semaine Sainte à Séville. Tout un phénomène. C'est en Avril, entre le dimanche des rameaux et le dimanche de Paques. Déjà vous ne pouvez pas la rater. La municipalité = ayuntamiento commence à la préparer des semaines à l'avance, parce qu'il faut mettre les estrades, mettre les décorations religieuses (tapis rouges...), les barrières... Donc c'est clair que une semaine avant le début de la Semaine Sainte la ville est déjà en plein dedans et surtout le centre ville, où toutes les processions passent obligatoirement.
Petite anecdote, j'étais rentrée de la virée à Grenade le dimanche des rameaux au soir justement et la Semaine Sainte venait de commencer. Normalement de la station de bus du Prado à chez moi c'était 25 min à pied, en longeant la cathédrale, dans le centre ville. Et je suis tombée en plein dans toutes les processions j'ai mis... 50 min et oui. Tout le monde est immobilisée, il y a une foule incroyable et ca n'avance pas très vite. Alors je vous explique un peu comment ca marche (c'est le cas de le dire). Il y a une soixantaine de processions, qui correspondent chacune à une confrérie, à une Eglise située quelque part dans la ville. A priori tout le monde peut être membre d'une confrérie, sauf qu'il faut payer une sorte de cotisation tous les ans. Et donc chaque confrérie, tous les ans préparent leur procession pour la Semana Santa. Une procession est composée de deux éléments essentiels : le char du Christ et celui de la Vierge, qui est plutôt vers la fin de la procession. En fait ce sont les deux statues de l'Eglise qu'ils sortent de l'Eglise pour leur faire faire le tour de la ville (ouais bon ce n'est pas dit d'une manière très... pieuse, je sais). Une procession est une sorte de défile composé de différentes étapes. - En premier on a l'orchestre, composé de tambours, de trompettes etc, qui jouent la musique de la Semaine Sainte, musique religieuse mais très dynamique, sans être joyeuse pour autant. - Après on a les nazarenos. C'est "le gros" de la procession, ce sont les fidèles, habillés en costume religieux traditionnel, et dont la couleur varie selon les confréries. Dans ces nazarenos il peut y avoir des enfants, qui portent un panier avec des bonbons et accompagnés par leur mère qui suit la procession. Et tous ces nazarenos portent un chapeau, de même couleur que le costume, pointu (comme le Ku Klux Klan oui oui).
- Après on a ceux qui portent une croix, ils sont moins nombreux et annoncent l'arrivée du Christ, du char portant la statue du Christ.
- Le char du Christ : chaque statue du Christ est différente selon les églises. Les chars sont très décorés, chargés d'or, de fleurs, ils sont vraiment impressionnants. Ils sont portés par des hommes qui sont "cachés" en dessous du char et qui le porte sur leur dos, ils sont placés en carré, genre une vingtaine d'hommes et ils avancent et s'arrêtent en rythme, c'est très organisé, avec le chef des porteurs qui les guide par la voix.
- Le char de la Vierge. Entre le char du Christ et celui de la Vierge on a encore des nazarenos et des hommes portant la croix. Le char de la Vierge est très attendu également, c'est aussi la statue de la Vierge qui est sortie de l'Eglise, elle est souvent très belle, le char est décoré avec plein de fleurs, jaunes, blanches et beaucoup de bougies. Je ne vous raconte pas comment il tremble quand les porteurs se soulèvent...
Le passage de la Vierge est souvent le moment le plus émouvant du paso. En effet, tous les fidèles l'attendent et prient lorsqu'elle arrive devant eux.
Il y a des confréries plus populaires que d'autres, à l'image de leurs Vierges. C'est ainsi le cas de la Vierge de la Macarena ou de Triana, Esperanza de Triana. Il y a une rivalité entre ces deux confréries, qui représentent deux quartiers de la ville (la Macarena et Triana) à propos de laquelle des deux Vierges est la plus belle. J'ai assisté au paso d'Esperanza de Triana, qui passe sur le pont de Triana, en pleine nuit. Vraiment impressionnant et magnifique. Et même si on peut ne pas trop comprendre -surtout si l'on n'est pas forcément croyant - tout le symbolisme de cette semaine, on est forcément touché, ému par ce que l'on voit et ce que l'on entend. On ouvre grand ses yeux, ses oreilles car c'est vraiment extraordinaire. Lorsqu' Esperanza de Triana est passée, il y a des femmes qui criaient son nom et des hommes aussi, qui criaient " Guapa guapa" (jolie, belle), qui lui jètent des petits bouquets de fleurs ou même qui pleurent à son passage.
Il y a aussi des chanteurs aux fenêtres de certains immeubles, qui chantent à la gloire de la Vierge lorsque le paso est arrêté et que la Vierge est stoppée à la hauteur de la fenêtre. Et dans un silence absolu, vraiment j'insiste, si le petit touriste - que nous étions tous au final dans cet évènement - commence à papoter il se prend les regards noirs des Espagnols et les réflexions. D'ailleurs dans les confréries les plus traditionnelles, les rites diffèrent des autres, il y en a par exemple où le silence est absolu pendant toute la durée du paso (3h...) ou encore d'autres où tous les nazarenos et les porteurs de croix marchent pieds nus. Vous imaginez...
Je pense vraiment que ca vaut le coup de voir la Semaine Sainte à Séville. Surtout à Séville. Il y en a dans plusieurs villes d'Espagne, mais celle là est la plus connue et la plus réputée. Comme cela dure une semaine et que ce sont en plus les vacances, je vous conseillerai de partir 3 jours je ne sais pas où mais de rester quand même 3-4 jours pour vivre ce moment avec les Espagnols. Il faut le vivre. On ne peut pas connaitre Séville si l'on ignore ses traditions et ce pour quoi les Sévillans s'animent. Personnellement je ne suis pas croyante, et pourtant ça m'a touchée, ça m'a surprise et j'en suis restée un peu scotchée, c'est très très impressionnant de voir tant d'hommes et d'enfants défiler dans les rues.
A vivre absolument.
PS : Il y a un truc qui m'a personnellement beaucoup gênée, et particulièrement cette semaine là, c'est l'odeur de l'encens. Car vous remarquerez déjà dès vos premiers jours à Séville qu'il y a des vendeurs d'encens un peu partout dans les rues du centre ville, qui ont des petits étalages où des poteries fument et l'odeur se répand dans toute la rue. Je ne supporte pas cette odeur, je ne sais pourquoi, mais elle est très forte. C'est tout à fait personnel, c'est le moment où je vous raconte ma vie mais pendant la Semaine Sainte c'était encore pire, dans chaque paso il y a des hommes qui, comme dans les Eglises, ont des boules avec des fumets d'encens qui s'en échappent (je ne sais pas comment cela s'appelle, désolée...) lorsqu'ils font bouger de droite à gauche la boule. L'odeur est très forte et ca me rend malade. Voilà, c'est dit ^^
Mais j'insiste, restez à Séville pendant la Semaine Sainte, au moins quelques jours.
A savoir, pendant le mois d'avril et particulièrement pendant la Semaine Sainte et la Feria (qui sont espacées de 15 jours en général), Séville se remplit de touristes. C'est un truc de fou. Les billets d'avion explosent, l'aller avec transavia qui peut être à 50 euros va passer à 150 et idem le retour. Le prix des hôtels s'envole aussi. Donc un conseil (d'amie héhé) : si vous voulez faire venir des amis pendant ces évènements là, prenez-y vous à l'avance !! Arrangez-vous pour les faire héberger, pour qu'ils paient le moins possible car c'est vraiment un truc de dingue. Je sais, je suis adorable de vous dire tout ça :)
Petite anecdote, j'étais rentrée de la virée à Grenade le dimanche des rameaux au soir justement et la Semaine Sainte venait de commencer. Normalement de la station de bus du Prado à chez moi c'était 25 min à pied, en longeant la cathédrale, dans le centre ville. Et je suis tombée en plein dans toutes les processions j'ai mis... 50 min et oui. Tout le monde est immobilisée, il y a une foule incroyable et ca n'avance pas très vite. Alors je vous explique un peu comment ca marche (c'est le cas de le dire). Il y a une soixantaine de processions, qui correspondent chacune à une confrérie, à une Eglise située quelque part dans la ville. A priori tout le monde peut être membre d'une confrérie, sauf qu'il faut payer une sorte de cotisation tous les ans. Et donc chaque confrérie, tous les ans préparent leur procession pour la Semana Santa. Une procession est composée de deux éléments essentiels : le char du Christ et celui de la Vierge, qui est plutôt vers la fin de la procession. En fait ce sont les deux statues de l'Eglise qu'ils sortent de l'Eglise pour leur faire faire le tour de la ville (ouais bon ce n'est pas dit d'une manière très... pieuse, je sais). Une procession est une sorte de défile composé de différentes étapes. - En premier on a l'orchestre, composé de tambours, de trompettes etc, qui jouent la musique de la Semaine Sainte, musique religieuse mais très dynamique, sans être joyeuse pour autant. - Après on a les nazarenos. C'est "le gros" de la procession, ce sont les fidèles, habillés en costume religieux traditionnel, et dont la couleur varie selon les confréries. Dans ces nazarenos il peut y avoir des enfants, qui portent un panier avec des bonbons et accompagnés par leur mère qui suit la procession. Et tous ces nazarenos portent un chapeau, de même couleur que le costume, pointu (comme le Ku Klux Klan oui oui).
- Après on a ceux qui portent une croix, ils sont moins nombreux et annoncent l'arrivée du Christ, du char portant la statue du Christ.
- Le char du Christ : chaque statue du Christ est différente selon les églises. Les chars sont très décorés, chargés d'or, de fleurs, ils sont vraiment impressionnants. Ils sont portés par des hommes qui sont "cachés" en dessous du char et qui le porte sur leur dos, ils sont placés en carré, genre une vingtaine d'hommes et ils avancent et s'arrêtent en rythme, c'est très organisé, avec le chef des porteurs qui les guide par la voix.
- Le char de la Vierge. Entre le char du Christ et celui de la Vierge on a encore des nazarenos et des hommes portant la croix. Le char de la Vierge est très attendu également, c'est aussi la statue de la Vierge qui est sortie de l'Eglise, elle est souvent très belle, le char est décoré avec plein de fleurs, jaunes, blanches et beaucoup de bougies. Je ne vous raconte pas comment il tremble quand les porteurs se soulèvent...
Le passage de la Vierge est souvent le moment le plus émouvant du paso. En effet, tous les fidèles l'attendent et prient lorsqu'elle arrive devant eux.
Il y a des confréries plus populaires que d'autres, à l'image de leurs Vierges. C'est ainsi le cas de la Vierge de la Macarena ou de Triana, Esperanza de Triana. Il y a une rivalité entre ces deux confréries, qui représentent deux quartiers de la ville (la Macarena et Triana) à propos de laquelle des deux Vierges est la plus belle. J'ai assisté au paso d'Esperanza de Triana, qui passe sur le pont de Triana, en pleine nuit. Vraiment impressionnant et magnifique. Et même si on peut ne pas trop comprendre -surtout si l'on n'est pas forcément croyant - tout le symbolisme de cette semaine, on est forcément touché, ému par ce que l'on voit et ce que l'on entend. On ouvre grand ses yeux, ses oreilles car c'est vraiment extraordinaire. Lorsqu' Esperanza de Triana est passée, il y a des femmes qui criaient son nom et des hommes aussi, qui criaient " Guapa guapa" (jolie, belle), qui lui jètent des petits bouquets de fleurs ou même qui pleurent à son passage.
Il y a aussi des chanteurs aux fenêtres de certains immeubles, qui chantent à la gloire de la Vierge lorsque le paso est arrêté et que la Vierge est stoppée à la hauteur de la fenêtre. Et dans un silence absolu, vraiment j'insiste, si le petit touriste - que nous étions tous au final dans cet évènement - commence à papoter il se prend les regards noirs des Espagnols et les réflexions. D'ailleurs dans les confréries les plus traditionnelles, les rites diffèrent des autres, il y en a par exemple où le silence est absolu pendant toute la durée du paso (3h...) ou encore d'autres où tous les nazarenos et les porteurs de croix marchent pieds nus. Vous imaginez...
Je pense vraiment que ca vaut le coup de voir la Semaine Sainte à Séville. Surtout à Séville. Il y en a dans plusieurs villes d'Espagne, mais celle là est la plus connue et la plus réputée. Comme cela dure une semaine et que ce sont en plus les vacances, je vous conseillerai de partir 3 jours je ne sais pas où mais de rester quand même 3-4 jours pour vivre ce moment avec les Espagnols. Il faut le vivre. On ne peut pas connaitre Séville si l'on ignore ses traditions et ce pour quoi les Sévillans s'animent. Personnellement je ne suis pas croyante, et pourtant ça m'a touchée, ça m'a surprise et j'en suis restée un peu scotchée, c'est très très impressionnant de voir tant d'hommes et d'enfants défiler dans les rues.
A vivre absolument.
PS : Il y a un truc qui m'a personnellement beaucoup gênée, et particulièrement cette semaine là, c'est l'odeur de l'encens. Car vous remarquerez déjà dès vos premiers jours à Séville qu'il y a des vendeurs d'encens un peu partout dans les rues du centre ville, qui ont des petits étalages où des poteries fument et l'odeur se répand dans toute la rue. Je ne supporte pas cette odeur, je ne sais pourquoi, mais elle est très forte. C'est tout à fait personnel, c'est le moment où je vous raconte ma vie mais pendant la Semaine Sainte c'était encore pire, dans chaque paso il y a des hommes qui, comme dans les Eglises, ont des boules avec des fumets d'encens qui s'en échappent (je ne sais pas comment cela s'appelle, désolée...) lorsqu'ils font bouger de droite à gauche la boule. L'odeur est très forte et ca me rend malade. Voilà, c'est dit ^^
Mais j'insiste, restez à Séville pendant la Semaine Sainte, au moins quelques jours.
A savoir, pendant le mois d'avril et particulièrement pendant la Semaine Sainte et la Feria (qui sont espacées de 15 jours en général), Séville se remplit de touristes. C'est un truc de fou. Les billets d'avion explosent, l'aller avec transavia qui peut être à 50 euros va passer à 150 et idem le retour. Le prix des hôtels s'envole aussi. Donc un conseil (d'amie héhé) : si vous voulez faire venir des amis pendant ces évènements là, prenez-y vous à l'avance !! Arrangez-vous pour les faire héberger, pour qu'ils paient le moins possible car c'est vraiment un truc de dingue. Je sais, je suis adorable de vous dire tout ça :)
11 avr. 2009
2ème Weekend à Grenade
Je suis retournée à Grenade le weekend dernier, étant donné que la première fois avait été plutôt organisée au dernier moment et que nous n'avions finalement pas vu grand chose. Je pense que pour visiter Grenade il faut prendre 2 jours entiers, voire 3, si on peut sécher les cours du lundi ou si on n'a pas cours (comme nous !) le vendredi héhéhé. Qu'y a t-il à voir à Grenade ? L'Alhambra, la fameuse. Située sur la colline en face du centre ville de Grenade, il s'agit d'un ancien "palais", avec des jardins et une architectures ma-gni-fique. Un conseil d'amie : réservez vos places à l'avance, genre 8 ou 10 jours avant, sur internet, sinon vous risquez d'avoir 2 mauvaises surprises : 1. Qu'il y a ait encore de la place le jour J mais que vous fassiez 2h de queue. 2. Qu'il n'y ait tout simplement plus de place, zero, nada. Et là... c'est balo. Donc vous prenez vos places, et vous les retirerez là-bas aux guichets. L'Alhambra vaut vraiment le coup, c'est très beau, ceci dit les Alcazars de Séville sont aussi beaux (opinion perso). Alors par contre à Grenade c'est plus grand, plus impressionnant parce que la montagne est proche et que ca surplombe toute la ville. Ensuite il faut visiter le quartier arabe, l'Albacin. J'ai adoré. Il faut dire que Grenade, tout comme Séville, a une forte histoire musulmane, visible dans l'architecture et dans la vie quotidienne encore. Et donc ce quartier, tout près de la cathédrale et de la rue centrale, est génial, on se croirait au Maroc, il y a un souk dans les rues, des commerces typiques, des tapis, des tentures, des bijoux... et des bons couscous ! Important ! Enfin il faut marcher un peu (et oui, l'étudiant Erasmus se doit de faire du sport, car l'alcool ça fait grossir !) et se diriger vers le quartier gitan. C'est en remontant le fleuve et dans la montagne, on peut visiter les anciennes maisons troglodytes dans la montagne, un peu comme des grottes aménagées, c'est plutôt...dépaysant ^^ Les photos sont aussi sur facebook.
Le soir vous pourrez vous manger un petit couscous dans l'Albacin ou prendre une chicha dans un bar marocain typique. Grenade est plus petite que Séville, il y fait souvent plus frais. Le gros avantage là bas c'est que contrairement à Séville lorsque vous prenez un verre dans un bar on vous offre à manger avec (une petite tapa). Et ça c'est sympa :) C'est vrai aussi que Grenade a une situation très privilégiée, entre mer et montagne et une diversité culturelle qui en fait le charme.
On avait trouvé un petit hostal pas trop cher dans le centre, c'est assez facile, bien qu'il faille s'y prendre à l'avance. J'ai beaucoup aimé Grenade, je pense qu'il faut y aller 3 jours et qu'on a le temps de tout voir, plus longtemps n'est pas nécessaire.
Le soir vous pourrez vous manger un petit couscous dans l'Albacin ou prendre une chicha dans un bar marocain typique. Grenade est plus petite que Séville, il y fait souvent plus frais. Le gros avantage là bas c'est que contrairement à Séville lorsque vous prenez un verre dans un bar on vous offre à manger avec (une petite tapa). Et ça c'est sympa :) C'est vrai aussi que Grenade a une situation très privilégiée, entre mer et montagne et une diversité culturelle qui en fait le charme.
On avait trouvé un petit hostal pas trop cher dans le centre, c'est assez facile, bien qu'il faille s'y prendre à l'avance. J'ai beaucoup aimé Grenade, je pense qu'il faut y aller 3 jours et qu'on a le temps de tout voir, plus longtemps n'est pas nécessaire.
20 mars 2009
Weekend au ski en Sierra Nevada
Skier en Espagne. Ca parait un peu fou comme ca, à première vue (le monde est fou, je vous l'avais déjà dit). Mais c'est tout à fait possible puisqu'il y a une petite (bon, très petite) chaine de montagnes au dessus de Grenade, en Andalousie donc, qui s'appelle la Sierra Nevada (même nom pour l'unique station) et où ca se skie ! Vous m'en direz tant.
Faut savoir (ou pas) qu'un voyage de 3 jours avec l'association Erasmus ESN SEVILLA (celle qui fait les soirées au Caramelo et avec laquelle j'étais déjà partie au Portugal et au Maroc) avait été prévu, comme l'année derniere. On devait aller skier le vendredi toute la journée en partant très tot le matin de Séveille pour être sur les pistes dès 10h, le samedi, et visiter Grenade le dimanche, pour un prix total de 230 euros. Franchement c'était pas exagéré, vu qu'il faut compter 40 euros le forfait une journée de ski (donc 80 euros deux jours), 40 euros la location de ski/snow pour deux jours, 30 euros par nuit pour le logement (60 euros deux nuits), 30 euros de transport en bus, aller retour Seville/Grenade, la visite de Grenade avec guide et peut-être la location de vêtements en plus, vu qu'on avait pas forcément ni l'idée ni la place d'embarquer la combi', les chaussettes de ski, les gants etc dans la valise en Septembre ;-). Mais le problème c'est que les gens avaient tous dit oui oui, trop bien, s'étaient bien enflammés sur Facebook pour venir au voyage mais au final on était 10 sur la liste à avoir payé pour aller au voyage. Et 10 dans un car c'est pas très très rentable... Donc le voyage fut annulé, comme l'année dernière. Ah les gens ! Mais comme on était super motivés, on a décidé de partir tous seuls. Enfin, à 5.
Faut savoir (ou pas) qu'un voyage de 3 jours avec l'association Erasmus ESN SEVILLA (celle qui fait les soirées au Caramelo et avec laquelle j'étais déjà partie au Portugal et au Maroc) avait été prévu, comme l'année derniere. On devait aller skier le vendredi toute la journée en partant très tot le matin de Séveille pour être sur les pistes dès 10h, le samedi, et visiter Grenade le dimanche, pour un prix total de 230 euros. Franchement c'était pas exagéré, vu qu'il faut compter 40 euros le forfait une journée de ski (donc 80 euros deux jours), 40 euros la location de ski/snow pour deux jours, 30 euros par nuit pour le logement (60 euros deux nuits), 30 euros de transport en bus, aller retour Seville/Grenade, la visite de Grenade avec guide et peut-être la location de vêtements en plus, vu qu'on avait pas forcément ni l'idée ni la place d'embarquer la combi', les chaussettes de ski, les gants etc dans la valise en Septembre ;-). Mais le problème c'est que les gens avaient tous dit oui oui, trop bien, s'étaient bien enflammés sur Facebook pour venir au voyage mais au final on était 10 sur la liste à avoir payé pour aller au voyage. Et 10 dans un car c'est pas très très rentable... Donc le voyage fut annulé, comme l'année dernière. Ah les gens ! Mais comme on était super motivés, on a décidé de partir tous seuls. Enfin, à 5.
On avait loué un appart pour 4, en espérant que ca passerait à 5 (diviser par 5, ca revient moins cher que de diviser par 4 je vous juuuure), quitte à imaginer diverses stratégies les plus loufoques les unes que les autres pour pas qu'on se fasse griller. Et quitte à tirer au sort pour savoir qui allait partager son lit aussi ^^ Elliott a géré et nous a trouvé un petit appart à 10 min à pied des pistes, parfait ! Sweet ! On a décidé aussi d'y aller en voiture, pour pas mal de raisons. Déjà c'est plus rapide que le bus, ca nous revenait moins cher aussi parce que louer une voiture du jeudi soir au dimanche soir à 5 ca nous est revenu à 20 euros par personne (+5 euros pr l'essence) alors qu'avec le bus c'était autour de 30 euros (20 euros aller retour pour Seville-Grenade et après prendre un autre bus pour monter à la station). En plus on était beaucoup moins dépendant des horaires ce qui fait qu'on a pu partir plus tôt que le premier bus le vendredi et donc être plus tôt prêts à skier. Et enfin, au cas où on se soit fait grillés pour la 5ème personne c'était plus rassurant de se dire qu'AU PIRE, on aurait toujours la voiture.
On avait aussi réservé les skis et les snowboards la veille sur internet, sur le site du magasin de location, ca nous faisait 40% de réduc. Toujours bon à prendre quand on est en Erasmus, fauché donc, et qu'en plus c'est la crise (cf prix du Nutella, on se comprend).
Et ce vendredi à l'aube (et oui, normalement on se couche à 7h, là on était prêts à partir !) on s'est tous entassés dans la petite Ford Fiesta et direction Sierra Nevadaaaa. Arrivée à 10h, on a garé la voiture dans un parking toute la journée vu qu'on n'irait à l'appart que le soir et on s'est occupés des préparatifs. Acheter les forfaits, 40 euros la journée + 3 euros de caution que tu récupères le soir si tu mets bien ton forfait dans une petite machine qui te rend tes 3 euros : ca sert parce qu'ils recyclent les forfaits ici. Moderne les stations de ski d'Espagne dis donc ! Cette petite station est bien mignonne d'ailleurs. Acheter gants et lunettes à des vendeurs ambulants = 10 euros gants + 5 euros lunettes. Prendre matériel + vêtements de ski. Se changer. Prendre les oeufs (les télécabines, evidemment). CHAUSSER. Commencer !!!!!!!
On était mi-mars et franchement conditions idéales. Pas mal de neige et plutôt bonne ce qui était étonnant vu le soleil qu'il faisait et la chaleur avec. J'ai skié en tee-shirt, et c'est vraiment sympa. On a cramé, il faut le dire aussi.
Sinon le domaine skiable de la station n'est pas énormimissime comparé à certains des Alpes où tu peux rester une semaine sans refaire une fois la même piste. Là bon, c'était optimal pour 3 jours, je pense que pour une semaine il est un peu juste. Niveau pistes, pas mal de rouges, quelques bleues, peu de vertes pour les débutants et très peu de noires (deux ou trois).
Ah voici venu le moment de la remarque inutile mais sympa : les tire-fesses sont différents en Espagne ! Ils se mettent pas entre les jambes mais derrière ! Et ils se prennent à deux (on dirait que je parle de cul là mais non). Genre ya la barre, et des deux cotés de la barre il y a deux petits endroits pour caler son cul et hop ca avance. Mouais, pourquoi pas. Beaucoup moins pratique pour les snowboarders apparament, vu le succès de notre tentative ^^ Pas mal de télésièges mais mon dieu, qu'est-ce qu'ils sont lents... Ah ils sont pas pressés les Espagnols hein, c'est pas que nous on veut rentabiliser le forfait au max mais quand même !
Pour le soir, quelques bars sympas pour sortir, mais je t'avoue qu'on était tellement cassés (ouuh les sportifs hey) qu'on est restés dans l'appart et qu'on a pas tardé super tard le soir. On est juste restas avec l'ami Ron (Rhum en francais mais bon, jeu de mot avec Harry Potter, blabla), enfin les mecs surtout, et on a quand même réussi à renverser la table et les assiettes dessus (elle tenait mal c'est pas notre faute !), fait les cons dans l'appart en le retournant complètement, et les mecs Resaca le lendemain matin.
Le dimanche soir, retour sur Séville, des bouchons en descendant la montagne vers Grenade, mais bon rien de grave. Weekend absolument génial, qui nous est revenu un peu cher, certes, 260 euros à peu près par personne (60 euros 2 nuits, 3x40 euros forfait 3 jours de ski, 40 euros location matos, 15 euros achat gants et lunettes de ski, 25 euros location voiture+essence, 5 euros/personne parking pour voiture le vendredi, 15 euros bouffe) mais c'était FOUUU, SWEEEEEET :-) Skier en Espagne sous un soleil muy caliente, profitez les gens, la vie est trop courte !
28 févr. 2009
Carnaval de Cadix
Du 15 au 30 février la ville de Cadix devient un peu folle : c'est l'époque du Carnaval. En gros la petite ville au bord de la mer se remplit de touristes en tout genre, venus de toute l'Espagne et déguisés en tout et n'importe quoi.
On y est allés du le we du 19-20 février. Bon alors evidemment comme toute période de fête il n'y a pas de place (du moins à prix raisonnable) dans les hôtels et auberge de jeunesse. Donc arrivés à cette constatation vous avez 3 solutions :
1. Vous avez des potes qui habitent Cadix et qui peuvent vous héberger
2. Vous êtes venus en voiture et vous pouvez y "dormir" dedans
3. Vous n'avez rien, et vous dormirez sur la plage
4. Vous n'avez rien, et vous repartirez direct sans dormir en train/bus à Séville.
On avait opté pour la 2ème solution, louer une voiture en Espagne est vraiment le bon plan, pas cher, plus rapide que le bus et utile pour trouver un refuge la nuit.
Donc on est arrivés le samedi midi sur Cadix, mis une bonne heure à trouver une place (normal), glandouillé toute l'aprem sur la plage en attendant la soirée. Et petit à petit la plage s'est remplie de gens un peu bizarres, déguisés en diable, en hippies, en pirates... gens qui formaient des quats sur la plage. Après s'être changés (dans la rue) et avoir bouclé les petits détails des déguisements, on était partis pour le centre ville historique de Cadiz, où se déroulaient les festivités du Carnaval. Précisons qu'on était 5 et qu'il y avait : un clown, une pirate, une hippie, un comprimé d'extasy (...) et un Jésus (... :-)). Et là on est entrés dans le plus grand botellon (si vous avez suivi ce blog depuis le début vous DEVEZ savoir ce que c'est : rassemblement de jeunes fous et délinquants qui se retrouvent entre eux pour boire, philosopher, parler cours etc... surtout boire en fait). Il y avait foule sur toutes les places c'était reellement inimaginable. Des gens tous déguisés, parce là bas vraiment tout le monde qui était venu à Cadiz ce soir là avait joué le jeu du Carnaval. Et pour les déguisements franchement, c'était une diversité géniale : bon les plus vus étaient ceux de policier, pirate, hippie, indien, cowboy, infirmière. Quelques curés et Jésus aussi. Mais on a aussi croisé des bonhommes Messenger, une page Facebook, un Kinder surprise, les Simpsons... Soirée bien sympatique.
Petit détail pratique mais non pas moins important : si vous buvez beaucoup, forcément à un moment ou à un autre de la soirée il vous faudra aller aux toilettes. Mais là, le bug, c'est que comme vous être dans la rue, il n'y a pas de toilettes. Et le 2eme bug c'est que vous n'avez pas d'hotel où aller, et dans les restaurants plein d'autres gens ont eu la même idée et il y a une queue de 30 min devant les toilettes. Donc bàh là... vous vous démerdez ^^ Les gars n'importe où, en pleine rue, bourré il n'y a plus de pudeur il parait. Les filles c'est un peu plus chaud. Derrière une voiture et votre pote vous planque à tour de rôle, ou derrière une échafaudage... ;-) C'était la petite anecdote sympa du voyage héhéhé.
On y est allés du le we du 19-20 février. Bon alors evidemment comme toute période de fête il n'y a pas de place (du moins à prix raisonnable) dans les hôtels et auberge de jeunesse. Donc arrivés à cette constatation vous avez 3 solutions :
1. Vous avez des potes qui habitent Cadix et qui peuvent vous héberger
2. Vous êtes venus en voiture et vous pouvez y "dormir" dedans
3. Vous n'avez rien, et vous dormirez sur la plage
4. Vous n'avez rien, et vous repartirez direct sans dormir en train/bus à Séville.
On avait opté pour la 2ème solution, louer une voiture en Espagne est vraiment le bon plan, pas cher, plus rapide que le bus et utile pour trouver un refuge la nuit.
Donc on est arrivés le samedi midi sur Cadix, mis une bonne heure à trouver une place (normal), glandouillé toute l'aprem sur la plage en attendant la soirée. Et petit à petit la plage s'est remplie de gens un peu bizarres, déguisés en diable, en hippies, en pirates... gens qui formaient des quats sur la plage. Après s'être changés (dans la rue) et avoir bouclé les petits détails des déguisements, on était partis pour le centre ville historique de Cadiz, où se déroulaient les festivités du Carnaval. Précisons qu'on était 5 et qu'il y avait : un clown, une pirate, une hippie, un comprimé d'extasy (...) et un Jésus (... :-)). Et là on est entrés dans le plus grand botellon (si vous avez suivi ce blog depuis le début vous DEVEZ savoir ce que c'est : rassemblement de jeunes fous et délinquants qui se retrouvent entre eux pour boire, philosopher, parler cours etc... surtout boire en fait). Il y avait foule sur toutes les places c'était reellement inimaginable. Des gens tous déguisés, parce là bas vraiment tout le monde qui était venu à Cadiz ce soir là avait joué le jeu du Carnaval. Et pour les déguisements franchement, c'était une diversité géniale : bon les plus vus étaient ceux de policier, pirate, hippie, indien, cowboy, infirmière. Quelques curés et Jésus aussi. Mais on a aussi croisé des bonhommes Messenger, une page Facebook, un Kinder surprise, les Simpsons... Soirée bien sympatique.
Petit détail pratique mais non pas moins important : si vous buvez beaucoup, forcément à un moment ou à un autre de la soirée il vous faudra aller aux toilettes. Mais là, le bug, c'est que comme vous être dans la rue, il n'y a pas de toilettes. Et le 2eme bug c'est que vous n'avez pas d'hotel où aller, et dans les restaurants plein d'autres gens ont eu la même idée et il y a une queue de 30 min devant les toilettes. Donc bàh là... vous vous démerdez ^^ Les gars n'importe où, en pleine rue, bourré il n'y a plus de pudeur il parait. Les filles c'est un peu plus chaud. Derrière une voiture et votre pote vous planque à tour de rôle, ou derrière une échafaudage... ;-) C'était la petite anecdote sympa du voyage héhéhé.
Bon vient la fin de la nuit et à 5h tu te demandes ce que tu fais maintenant LA. Parce que t'as souvent faim, tu ne tiens plus sur tes jambes parce que ca fait 8 heures que tu pietines sur cette **** de place, la moitié de tes potes sont bourrés (toi inclus ou pas), ca devient dangereux parce qu'il ya quelques jeunes gens qui deviennent violents et s'enflamment en jouant avec les bouteilles. Bref il faut dégager.
Alors il y a les gens qui se dirigent tous vers la gare pour choper un train, dormir dedans et arriver à Séville à 8h du mat et se coucher direct. Et là c'était assez impressionant. Une foule gigantesque de personnes déguisées qui bouchent l'entrée de la gare, qui attendent le train sur le quai. Certains feront la mauvaise blague de dire que ca ressemblait un peu aux trains de la mort pendant la Seconde Guerre Mondiale tellement c'était assez dingue.
Nous on a dormi 3h dans la voiture, pas si mal dormi que ca d'ailleurs. Le lendemain tu glandes sur la plage et tu finis ta nuit, comme tout le monde, au soleil. La plage se transforme en skat avec des gens encore à moitié déguisés, maquillés. Assez comique comme image.
Et après hop, retour sur Séville, avec un super souvenir de ce weekend à Cadix, il faut le vivre au moins une fois ! Jamais vu autant de personnes déguisées rassemblées au même endroit, c'était génial. A FAIRE !
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